Publié le 22 Septembre 2007

                                                                                                             Henri Troyat

    Histoire pleine d'émotion, de sensibilité et de poésie. Très beau!   

Isaie Vaudagne vit avec son frère Marcellin au hameau des Vieux-Garçons.
C'est un être bon, sensible, capable de s'émouvoir à la beauté, aux êtres qui l'entourent. Il aime ses moutons qu'il soigne avec amour.  Ayant été guide de montagne il a une passion insatiable de la montagne. Malheureusement un terrible accident, qui l'a laissé diminué, l'oblige à rester à la maison, mais il ne se plaint pas. Il voue une affection particulière à Marcellin, malgré que celui-ci soit pourvu d'un caractère irascible, méchant et égoïste.
    Un jour, les deux frères apprennent qu'un avion est tombé dans la montagne, et Marcellin se met en tête de monter jusqu'à l'épave pour la piller. Isaïe est horrifié, mais pour l'amour de son frère, il accepte de l'accompagner car lui seul connait le passage qui conduit au sommet. Et pour lui, c'est l'émerveillement. La splendeur des lieux l'émeut profondément, et il se rend compte qu'il n'a rien perdu de son expérience de la montagne. Mais son frère, poussé par sa soif de richesse, ne voit rien de tout cela, et en arrivant sur le site, un drame éclate.

  
" -Tu sais, je peux le dire, c'est une belle course. . .Une première hivernale, ou je ne m' y connais pas !. . . Et on l'aura faite ensemble, toi et moi. . . En équipe. . . En frères. . . C'est du plaisir pour la vie, ça! "

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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Publié le 16 Septembre 2007

     Anton Hofmiller, jeune lieutenant dans l'armée autrichienne, invite, lors d' une soirée dans un superbe château la jeune fille de la maison, ignorant que celle-ci est paralysée. Epouvanté par ce qu'il vient de faire, et poussé par une irrésistible pitié, il cherche à réparer le mal qu'il a commis en entretenant des relations suivies avec cette jeune infirme. Mais de fil en aiguille, ce sentiment de pitié qu'il est incapable de contenir, l'entraîne de plus en plus loin, si loin qu'il se trouve finalement dans une situation inextricable et douloureuse.
    Stefan Zweig soulève ici le côté pervers de la pitié qui, si elle n'est pas maîtrisée, peut faire plus de mal que de bien. La pitié est un sentiment qui nous étreint à la vue de la souffrance d'autrui, mais qui reste stérile, contrairement à la compassion qui nous pousse à un engagement réfléchi vis à vis du malade, en vue de lui venir en aide .


        Extraits :
  " Il y a deux sortes de pitié. L'une, molle et sentimentale, qui n'est en réalité que l'impatience du coeur de se débarrasser le plus vite de la pénible émotion qui vous étreint devant la souffrance d'autrui, qui n' est pas du tout la compassion, mais un mouvement instinctif de défense de l'âme contre la souffrance étrangère. Et l'autre, la seule qui compte, la pitié non sentimentale mais créatrice, qui sait ce qu'elle veut et est décidée à persévérer jusqu'à l' extrême limite des forces humaines."
   

    "Ecoutez moi, lieutenant. Il n'est jamais bon de faire et de dire les choses à demi. C'est de cela que vient tout le mal qu'il y a sur terre."
   

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature autrichienne

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Publié le 8 Septembre 2007

                                                                                                  Honoré de Balzac

     Balzac souligne dans cette histoire l'effet pervers du fanatisme religieux.

    Le jeune comte de Granville se laisse persuader par son père, d'épouser Angélique Bontems, une amie d'enfance fortunée. Séduit par son beau physique, il ne prend pas le temps d'observer plus profondément le caractère de sa future. Or, cette dernière, élevée très strictement dans le religion est une incorrigible dévote, et prétend faire vivre son mari de la même manière qu'elle.   Mais tout ce qui est fait de lois, de réglementations tue les sentiments, ne permet pas à l'amour de s'exprimer, mais au contraire, l'étouffe. Cette femme comprendra l'amour pour son mari uniquement comme un devoir envers lui et en exclura toutes les émotions. Sous prétexte de le préserver des foudres de l'enfer, elle ne lui accordera rien des plaisirs et joies de ce monde. Exaspéré, le jeune comte se tournera vers une jeune femme aimante, douce, amoureuse qui saura répondre à son attente.


      "Les jeunes gens, ne sont-ils pas tous disposés à se fier aux promesses d'un joli visage, à conclure de la beauté de l'âme par celle des traits? un sentiment indéfinissable les porte à croire que la perfection morale concorde toujours à la perfection physique."

    "Quand tu te marieras, reprit le comte,. . . n' accomplis pas légèrement cet acte, le plus important de tous ceux auxquels nous oblige la société. Souviens-toi d'étudier longtemps le caractère de la femme (de l'homme) avec laquelle tu dois t' associer; . . . Le défaut d'union entre deux époux, par quelque cause qu'il soit produit, amène d' effroyables malheurs:"

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Classiques français

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