Publié le 31 Août 2008

Blog en pause pour cause de fatigue.
A bientôt!

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Notes personnelles.

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Publié le 27 Août 2008

                                                                                                            Julien Green

    Roger et Karin racontent chacun leur histoire.

Roger

    
    Fuyant la guerre qui approche, Roger quitte la France en 1939 pour Copenhague dans l'intention de profiter pleinement de la vie en attendant que le conflit éclate. Poussé par une sensualité exacerbée, il s'amuse donc avec des filles, de préférence superbes, qui lui permettent d'oublier un peu la peur qui le tenaille quand il pense aux évènements. Mais ces jeux, peu honorables, cessent le jour où il rencontre Karin dont la personnalité mystérieuse l'intrigue et vers laquelle il éprouve une très forte attirance faite plutôt de tendresse que de désir.

  Karin

   
    Dix ans après, Karin a 27 ans. S'étant comportée pendant l'occupation d'une manière choquante, les habitants de Copenhague l’ostracisent cruellement et l'obligent à vivre dans une solitude dont elle souffre extrêmement. Nul ne lui parle, elle travaille et se promène dans la ville, en évitant les endroits d'où elle sera systématiquement chassée. Elle ne vit qu'avec le souvenir de Roger et de sa passion pour cet homme dont, à sa grande surprise, elle reçoit un jour la visite. Mais Roger, au bout de tant d'années, a si changé qu'elle ne le reconnait pas. En effet s'étant converti à la foi qu'il avait jadis critiquée chez Karin, il refuse de renouer des relations amoureuses avec elle, faisant entendre que l'amour ne peut aller avec sa nouvelle orientation. Ce nouvel  abandon de l'homme qu'elle aime lui brise le cœur, l'enfonçant un peu plus dans sa  solitude et l'entrainant dans une sombre mélancolie.

    J'ai trouvé dommage que Roger oppose la foi à l'amour, alors que les deux orientations vont de pair. Cette façon de voir la religion et l'amour ne peut avoir que des conséquences négatives comme il est bien démontré dans cette histoire.

    J'ai beaucoup aimé ce livre. Chacun des personnages s'épanchant sans rien cacher de ses sentiments, nous entraine dans son histoire personnelle et nous oblige à une réflexion sur les sujets de la solitude, de l'après-guerre, de la foi et de l'amour.

 

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature américaine

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Publié le 21 Août 2008

                                                                                                        Victor Hugo
                                                                                          La Légende des siècles
Booz s'était couché de fatigue accablé;
    Il avait tout le jour travaillé dans son aire;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire;
    Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.


Ce vieillard possédait des champs de blé et d'orge;
    Il était, quoique riche, à la justice enclin;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin;
    Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge
.


Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
    Sa gerbe n'était point avare ni haineuse;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse:
    -Laissez tomber exprès des épis, disait-il.

Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
    Vêtu de probité candide et de lin blanc;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
    Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.


Booz était bon maître et fidèle parent;
    Il était généreux, quoiqu'il fût économe;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
    Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.

Le vieillard, qui revient vers la source première,
    Entre aux jours éternels et sort des jours changeants;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
    Mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière.

Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens.
    Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres;
    Et ceci se passait dans des temps très anciens.

Les tribus d'Israel avaient pour chef un juge;
    La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
    Était mouillée encor et molle du déluge.


Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
    Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée;
Or, la porte du ciel s'étant entre-baillée
    Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.

Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
    Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu;
Une race y montait comme une longue chaîne;
    Un roi chantait en bas, en haut mourrait un dieu.

Et Booz murmurait avec la voix de l'âme:
    "Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
    Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.


"Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
    O Seigneur! a quitté ma couche pour la vôtre;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre;
    Elle à demi vivante et moi mort à demi.

"Une race naîtrait de moi! Comment le croire?
    Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants;
    Le jour sort de la nuit comme d'une victoire;

"Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau;
    Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, O mon Dieu! mon âme vers la tombe,
    Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau"

Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
    Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
    Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.


Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
    S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,

Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
    Quand viendrait du réveil la lumière subite.

Booz ne savait point qu'une femme était là,
    Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèles;
    Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.

L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle;
    Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
    Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.


La respiration de Booz qui dormait,
    Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
    Les collines ayant des lys sur leur sommet.

Ruth songeait et Booz dormait; l'herbe était noire;
    Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement;
Une immense bonté tombait du firmament;
    C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.

Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth;
    Les astres émaillaient le ciel profond et sombre;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
    Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l’œil à moitié sous ses voiles,
    Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
    Cette faucille d'or dans le champ des étoiles

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Poèmes

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Publié le 9 Août 2008

De quoi réfléchir un petit peu !!! 

    Les gens s'attardent trop
sur le côté négatif des choses,
    sur ce qui est mal...Pourquoi
ne pas essayer de voir les
    choses de façon positive,
de les toucher et de les faire fleurir?

 

Trich Nhat Hanh
Un livre dHélène Exley


   

           Une vie nouvelle
        commence pour nous
            chaque seconde.
        Allons joyeusement
            a sa rencontre.
        Que nous le voulions ou non,
            nous devons continuer,
        et nous avancerons mieux
            en regardant devant nous
        que derrière.

 

Jérôme K. Jérôme
Un livre d'Hélène Exley


 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Citations

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Publié le 6 Août 2008

                                                                                                    Françoise Sagan

    La grande peur.
 

 Mathieu est architecte, la quarantaine, apprend chez son médecin qu'il est gravement malade, et qu'il n'en a plus que pour six mois. Sa vie bascule du jour au lendemain. D'abord, il n'y croit pas, cette affreuse nouvelle ne parvient pas à pénétrer dans son esprit.. Mais assez rapidement il réalise l'horreur de sa situation, et celle-ci l'enfonce dans une peur terrible qu'il a du mal à contrôler. Immédiatement, il se met à imaginer ce qui arrivera quand il sera mort, ou plutôt ce qui n'arrivera plus: il ne pourra plus rien faire : plus de projets d'avenir, plus de loisirs, plus d'amour... Et tout cela l'affole.
    Mais, il se rend compte aussi, qu'à cause de ce néant, de ce "trou" qui l'attend, ce qui, à ses yeux, avait de l'importance, n'en a plus la moindre maintenant.
    Il se doit de prévenir ses proches, ce qu'il fait avec un mélange de crainte, d'appréhension et de questionnement. Car, comment vont-ils réagir?
    Cette situation nouvelle lui montre où il en est avec ses relations, entre autres, féminines. Aime t-il ou non? Est-il aimé?

 

    "Et soudain, la réalité de sa mort le frappa comme un coup et le plia en deux sur sa chaise,..."

    "Une bête, une poulpe, un insecte impitoyable, en ce moment même vivait, grandissait, développait sournoisement ses griffes, sa mâchoire.
"


     Ce que j'en pense: très bien, intéressante lecture de par son thème.

 

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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