Publié le 30 Août 2006

    Cette année nous avons passé les vacances à la Martinique. Le paysage est sublime, paradisiaque. On ne se lasse pas de le regarder, de le contempler, de s'emplir les yeux de ces espaces grandioses, de ces couleurs chatoyantes, de ces odeurs subtiles.
  Quand on monte sur un morne, la mer qui se déploie au-dessous de nous, nous renvoie mille sensations de grandeur, de majesté, de splendeur. On éprouve toujours un très grand plaisir à flâner le long des plages, car on y rencontre très fréquemment toutes sortes de petits animaux, entre autres des crabes de différentes tailles, à la démarche  tellement amusante! Si on plonge dans la mer, on s'aperçoit avec bonheur qu'elle est délicieusement chaude, et qu'elle est comme une caresse sur la peau. Alors, on s'allonge, on ferme les yeux, on rêve, on oublie, on est bien!

 

Baie de Saint-Pierre.

Baie de Saint-Pierre.

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Notes personnelles.

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Publié le 29 Août 2006

                                                                                                       Christian Signol

Christian Signol, né dans le Quercy, relate les souvenirs de son enfance en Dordogne, à la campagne, avant que la révolution industrielle ne transforme la société. Son récit est empreint d' une grande nostalgie, nostalgie d'une vie simple mais riche dans laquelle les gens se sentaient heureux.

     " Heureux temps , qu'un bouquet de fleurs sur une poutre de chênes ou de châtaigner suffisait à illuminer ! Mais que célébrait-on vraiment à ce moment-là ? Le travail mené à bien, simplement, et la joie de ce travail-là, partagée par tous ceux qui en vivaient. Qui travaille de ses mains aujourd'hui? Plus personne, ou les quelques artisans qui habitent encore les villages et se désespèrent de voir leurs enfants partir à la ville, bardés de diplômes qui ne leur servent plus à rien. J'en connais qui furent fiers de pouvoir envoyer leur fils et leur fille à l'université et qui pleurent aujourd'hui de les voir inutiles. Ils m'interrogent sur ce drame dont personne ne mesure l'ampleur, me demandant ce qu' il faut faire.
   - Qu' ils vous succèdent, dis-je;
    -Ils ne veulent pas.
Je n'ose leur expliquer qu'on est passé en quelques années de la civilisation de la sagesse à la civilisation de l'excès. Que les machines font désormais le travail des hommes. Qu'après les avoir aidés, elles les dominent, les réduisent en esclavage ou les rejettent sur le bord d'une route dont personne ne sait plus où elle nous mène. Comment comprendraient-ils qu'aujourd'hui on a rendu honteux le travail manuel, qu'on est entré dans le siècle des images virtuelles, qui rendent plus vraie que la vie une vie qui n' existe pas ?"

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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