Publié le 21 Avril 2006

Alice du Gard

Il fait bon,
Il fait chaud,
Le soleil caresse la peau,
Et il nous vient
Des pensées
d'espoir

D'espoir en l'avenir,

L'avenir que l'on ne connait pas.    

                                

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Poèmes

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Publié le 16 Avril 2006

     Tandis qu'ils [les disciples] parlaient de la sorte, lui-même [Jésus] se présenta au milieu d'eux et leur dit : Que la paix soit avec vous.
Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit.


    Mais il leur dit : Pourquoi êtes vous troublés et pourquoi ces raisonnements s'élèvent-ils dans vos cœurs?
        Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi, touchez-moi et voyez : un esprit n'a ni chair ni os comme vous voyez que j'en ai.

Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds.
     Comme dans leur joie ils ne croyaient pas encore et qu'ils étaient dans l'étonnement, il leur dit :
          Avez-vous ici quelque chose à manger ?
Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux, puis il leur dit : C'est là ce que je vous disais, lorsque j'étais encore avec vous; il fallait qu'il s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes.
        Alors il leur ouvrit l'intelligence pour comprendre les Écritures, et il leur dit Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu'il ressusciterait d'entre les morts le troisième jour et que la repentance en vue du pardon des péchés serait prêchée en son nom à toutes les nations à commencer par Jérusalem. Vous en êtes témoins.

"La Bible Luc 24, 36-48"

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Bible.

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Publié le 14 Avril 2006

 Irène Frain

Léon Bloy à sa fiancée
    Je vous verrai peut - être aujourd'hui, ma chère Jeanne. Je veux vous écrire, pourtant, parce que j'ai le cœur saturé de tendresse et que j'ai besoin d'exprimer les choses merveilleuses qui se passent en moi.
          
    Savez- vous ce qui m'est arrivé hier? Eh ! bien, je n'ai pas pu travailler un seul instant. En m'éveillant, ma première pensée a été pour vous, ma bien-aimée, qui m' aviez rendu si profondément heureux quelques heures auparavant en me laissant voir si clairement votre amour, et ensuite, il ne m'a pas été possible d'avoir une autre pensée. Mon Dieu ! j'ai donc enfin la certitude d'aimer et d'être aimé véritablement ! Quelle joie immense ! J'en étais étouffé, suffoqué, je me sentais mourir de bonheur.
     
     Incapable d'écrire ou de lire, de fixer mon attention sur un autre objet, tout ce que je pouvais faire, c'était de crier vers Dieu pour le remercier d'avoir eu pitié de ma pauvre âme en détresse. Je parcourais ma chambre dans une agitation extraordinaire, et parfois je me jetais sur mon lit versant des larmes, mais des larmes d'une douceur infinie, - les chères larmes d'autrefois, les saintes larmes de la joie vraie qui nous vient de Dieu et par lesquelles nos âmes sont sauvées et ressuscitées de la mort, quand la grâce nous est accordée de les répandre avec profusion.
    
      Ne vous étonnez pas et ne vous effrayez pas non plus, mon cher amour, ma Jeanne bien-aimée, de cette folle journée que je vous raconte. Il faudrait plutôt vous en réjouir puisque c'est l' histoire de la guérison d'un paralytique. ( . . . )
      
     N'est-ce pas une chose étrange? Je me sens devant vous, auprès de vous, mon cher amour, comme un tout petit enfant malade. Si Dieu voulait nous faire la grâce d'accomplir ce que nous désirons l'un et l'autre, ah ! je me réfugierais dans vos bras, dans votre cœur comme dans une citadelle. Vous protégeriez contre lui-même, contre ses propres pensées, cet homme qu'on prétend si fort, si dur, si terrible à ses ennemis et qui serait si faible en votre présence. Vous seriez, chère amie de mon âme, ma conscience et ma lumière, parce que, à travers vous, je verrais toujours mon Rédempteur et l'Esprit adorable de mon Dieu. ( . . .)
     
     Je vous le dis en " vérité", il faut absolument que notre demande nous soit accordée, car je sens au plus profond de mon âme et de mon esprit que j'ai besoin de vous pour accomplir de grandes choses.
       
    Chérie, ma Jeanne bien-aimée, je vous aime si tendrement, qu'il me semble que, si vous m'apparaissiez en ce moment, je m'évanouirais de bonheur.

 

  A vous de toute mon âme.

 

 


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Rédigé par Alicia

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Publié le 13 Avril 2006

   Un mensonge caché nous empoisonne tant qu' il n' est pas découvert; une question posée à l' humanité reste posée tant qu'on y a pas répondu. C' est l'enseigement de la tragédie grecque.

                          Antoine Vitez

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Rédigé par Alicia

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Publié le 10 Avril 2006

                                                                                                                   Sénèque

Tu as vécu sans rencontrer l'adversité. Personne ne saura ce dont tu étais capable ! Toi-même tu n'en sauras rien. L'épreuve est nécessaire à la connaissance de soi. C'est l'expérience qui nous fait prendre la mesure de nos propres forces. L'homme de bien ne doit craindre ni la souffrance ni la peine. Il ne doit pas se plaindre de la destinée, et, quoi qu'il advienne, il en prendra son parti et tournera toute aventure à son avantage. Ce qui compte, ce n'est pas ce que l'on endure, c'est la manière de l'endurer

 

Sénèque

                             

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Rédigé par Alicia

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Publié le 8 Avril 2006

      Nous voici revenus au temps béni de tous les clichés rebattus sur le printemps.Comme chaque année, les crocus s'ouvrent gaiement et les jonquilles ploient leur cou gracile dans le vent. Les rouges-gorges saluent l' aurore de leurs pépiements retentissants, et les oies sauvages animent le crépuscule rose de leurs cris de ralliement. Les tourterelles aux robes chatoyantes roucoulent leur chant d'amour attendrissant, et le sang bouillonne dans les veines des jeunes gens.
     Les corps libérés du confinement de l'hiver se font langoureux, et les esprits les plus disciplinés s'égarent. La brise du sud fait voltiger les rideaux aux fenêtres enfin ouvertes.
    Mais pourquoi en sommes- nous toujours surpris, alors que cela se reproduit tous les ans? La réponse n'est pas tant à chercher dans la saison elle-même que dans notre cœur. Car le printemps est bel et bien une affaire de cœur, et le cœur adore les surprises!


 

  New York Times
Rouge-gorge.jpg

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Rédigé par Alicia

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Publié le 2 Avril 2006

Gérard de Nerval  

    Déjà les beaux jours, - la poussière,
Un ciel d'azur et de lumière,
    Les murs enflammés, les longs soirs; -
Et rien de vert: - à peine encore
    Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs !


    Ce beau temps me pèse et m'ennuie.
- Ce n'est qu'après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
    Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose,
    Qui, souriante, sort de l'eau.

 

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Rédigé par Alicia

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