Publié le 30 Novembre 2008

    Voilà, nous y sommes, c'est bientôt Noël, les fêtes, les cadeaux, les bons plats, les retrouvailles en famille... Et pourtant! Combien y' en a t-il de par le monde qui sont endeuillés, qui souffrent de la faim, de la maladie, de l'isolement, de l'exclusion...

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Notes personnelles.

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Publié le 30 Novembre 2008

                                                                                                     Eliette Abécassis

    Lui, c'est un clandestin qui vit la peur au ventre, la peur d'être pris, emprisonné, expulsé.

    Elle, est chargée de mission auprès du préfet. Son travail? Régler le problème des étrangers, c'est à dire les déloger de tous les lieux où ils sont indésirables.

    Elle et lui se rencontrent dans le train, puis sur le quai de la gare, lui, fuyant la police, elle, lui portant secours et assistance sans trop savoir pourquoi. Ils se plaisent...

    " Elle en avait vu, des étrangers, depuis qu'elle exerçait ce métier. ils cherchaient la liberté à tout prix, prêts à mourir pour elle, électrocutés, écrasés, asphyxiés...

   " Il a sursauté en voyant le contrôleur devant lui. Son cœur s'est mis à battre plus vite."

     Ce que j'en pense: Tout en ne m'ayant pas déplu, cet ouvrage, ne m'a pas enthousiasmée. L'auteur s'étend davantage sur l'idylle du couple que sur le problème de la clandestinité, qu'elle ne développe pas assez à mon goût..

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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Publié le 24 Novembre 2008

                                                                                                         J.M.G Le Clésio

    Esther

 Été 1943,dans l'arrière-pays niçois. Esther,13 ans vit avec ses parents dans le ghetto sous la surveillance des occupants italiens. Elle raconte son quotidien fait de beaucoup de prudence, de silences, de non-dits. Elle remarque que son père reçoit des inconnus chez lui avec lesquels il a de longs conciliabules. Puis, il disparait pour quelque temps. Un jour, il ne revient pas, Esther l'attend en vain au bout du chemin.

    Les allemands s'approchent, Esther, sa mère et tous les juifs de la communauté prennent la fuite vers l'Italie. La route est longue, il faut dormir dehors, dans le froid, et la faim est là, lancinante. Pour supporter ce quotidien douloureux, Esther s'évade de temps à autre et se réfugie dans un endroit calme d'où elle peut contempler un paysage qui lui permet de retrouver un peu de sérénité.

    Le but d'Esther et de sa mère est de retourner en Israël, mais la route est longue, très longue, et semée de toutes sortes d'embuches. Quand, enfin, elles arrivent à Jérusalem, la ville lumière, c'est pour constater que leurs problèmes ne sont pas encore résolus.

    "Elle ne pouvait pas oublier les visages des femmes, leur regard détourné, la peur dans les yeux des enfants, ni ce silence qui pesait sur la terre, dans l'ombre des ravins, autour de la fontaine.

 

.

 

    Nejma

Elle est palestinienne et vit dans un camp de réfugiés, loin de tout. Comme Esther, elle souffre de la faim et du froid, les gens meurent autour d'elle, des enfants, des vieillards...  Ce camp est la prison de tous ceux qui ont été obligés de fuir les hostilités, de quitter leurs demeures, allant vers un avenir incertain. La plupart ont tout perdu et s'enfoncent dans une funeste déchéance. Nejma décide d'écrire, dans son cahier, pour que nul n'oublie, tout ce qu'elle vit, tout ce qu'elle voit, tout ce qu'elle entend, et ceci est comme un long cri douloureux.

     "L'eau était devenue si rare qu'on ne pouvait plus se laver, ni laver ses habits. Les vêtements des enfants étaient souillés d'excréments, de nourriture, de terre, et les robes des femmes étaient devenues rigides de crasse, pareilles à de l'écorce." 

 Ce que j'en pense: Très bien, tant dans le contenu que dans le style qui est fluide, beaucoup de belles descriptions de la nature, qui allègent un peu la tragédie des histoires.

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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Publié le 5 Novembre 2008

                                                                                                      Philippe Besson 
   
    Très belle œuvre de Philippe Besson qui nous raconte par le biais d'Isabelle Rimbaud, la vie du grand poète, vie tumultueuse, douloureuse et tourmentée. Isabelle raconte dans son journal, en laissant parler ses sentiments les plus profonds, les derniers jours de son frère.
    Cet homme revient  d'un long périple, en Afrique notamment, où il s'est livré à toutes sortes d'activités plus ou moins honorables, où il a vécu de manière, que sa mère qualifie d'indigne, et il revient atteint d'une maladie qui n'ira qu'en s'aggravant jusqu'à l'extrême.
    Isabelle Rimbaud assiste son frère, le soutenant dans cette maladie qui le ronge, écoutant ses divagations, obéissant au moindre caprice, spectatrice de la dégradation physique de cet être qui lui est cher, impuissante devant l'inexorable.
    A travers de ce qu'elle écrit, on perçoit avec beaucoup d'émotion, l'amour qu'Isabelle Rimbaud a gardé pour son frère, beaucoup de compassion, la souffrance de voir progresser sous ses yeux, sans qu'elle ne puisse rien faire, l'affreuse maladie.

 
    " Ce n'est pas facile de partir, parce que ce n'est pas naturel.
Partir, c'est un arrachement, une manière d'amputation. Rompre, c'est une violence. Dans l'expatriation, on perd nécessairement une part de soi."

" Je sais qu'il a fallu du courage à Arthur pour dételer. Et du désespoir."
" Je l'ai connu essentiellement errant. Il assurait être un homme libre. Il était aussi un déraciné, un déporté, un émigré".

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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