Publié le 30 Novembre 2009

                                                                                                      André Chamson 

    Le drame se passe dans un village cévenol dans les années 1900. La famille Arnal habite le Maubert, une grande ferme isolée qui surplombe la vallée. Le grand-père tient haut la tête, car de tous temps sa famille est connue pour sa haute moralité, son honnêteté sans tâche. Le vieillard a un rôle prépondérant dans le village, et il y va de chacun de lui confier tous ses problèmes.    
    Pourtant, un jour survient un drame qui bouleverse complètement cet ordre des choses.
    Clémence, la jeune sourde et muette met au monde un enfant conçu avec son frère. La stupéfaction, le désarroi et surtout la honte submergent cette famille jusque là au-dessus de tout scandale. Le grand-père effaré, ne peut se résoudre à l'ignominie qui le touche et qui, en détruisant son excellente réputation auprès des villageois, le rabaisse au niveau du commun des mortels.
     Alors, il accomplit un acte des plus arbitraires, croyant résoudre ainsi le terrible problème. Il se met désormais en marge de la société pour tenter d'éviter les éventuels questionnements et d'être ainsi deviné. Et comment, après avoir commis l'irréparable, peut-il encore se mêler à la foule, à ces gens qui depuis si longtemps, l'ont porté dans une véritable vénération, ne pouvant imaginer que chez cet homme qu'ils ont toujours connu droit, ils puissent découvrir quelque chose de l'animal?


Extraits
" Ce sont les gens les plus honnêtes du pays", disait-on, ou encore: "Chez eux, le dernier des cousins vaut le premier de n'importe quelle famille", et: "parole dite au Maubert vaut papier noirci chez le notaire."

"Tous les Arnal, jeunes ou vieux, devaient jouer ce rôle de directeur des consciences et des actes...

"Après avoir sacrifié leur conscience elle-même à la puissance morale qu'ils avaient conquise, ils ne désiraient plus que vivre à l'écart, au milieu de cette puissance restée intacte, comme au milieu d'un souvenir."


    Petite biographie.

André Chamson est né à en 1900, décédé en 1983 à Paris. il a été élu à l'Académie française en 1956. Protestant d'origine, père de la romancière Frédérique Hébrard. La plupart de ses histoires se passent dans les Cévennes qu'il décrit à merveille et son écriture dénote une très grande sensibilité que j'ai beaucoup aimée.

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature française

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Publié le 26 Novembre 2009

    Frédéric Henry est un jeune américain qui trouve intéressant de s'engager dans la première guerre mondiale; il fait partie du corps des ambulanciers.
     Blessé, il rencontre à l'hôpital une infirmière dont il tombe amoureux. A partir de ce moment, il réalise pleinement les risques qu'il court et essaie par tous les moyens de préserver sa vie.
     L'amour qu'il éprouve pour Catherine est fort et puissant et il n'a de cesse de la retrouver dès qu'il en a la possibilité.
    Le temps passant, il devient clair que cette guerre va durer plus longtemps que prévu et les projets que fait le couple se trouvent alors compromis.
    Enfin séparé de ses troupes par des circonstances indépendantes de sa volonté, dégouté par le spectacle de la souffrance, la peur au ventre, Frédéric décide de déserter.


Je n'ai pas trop aimé ce roman. L'auteur décrit avec force détails le quotidien rude et laid de ce militaire. On se trouve plongé en pleine guerre.
    L'amour de Catherine et d'Henri a quelque chose de beau, mais le couple est trop centré sur lui-même. Plus rien ne compte sauf l'être aimé. J'ai trouvé cela excessif.
    Ernest Hemingway décrit fort bien  les paysages et les lieux, ce qui adoucit l'histoire et la rend plus agréable.


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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature américaine

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Publié le 18 Novembre 2009

Rédigé par Alicia

Publié dans #Autres

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Publié le 11 Novembre 2009

                                                                                                     Anita Brookner 

     Zoé est toute jeune quand elle se met à raconter son histoire. Une histoire banale, sans éclat, un peu morne. Elle vit avec sa mère, qui un jour, rencontre Simon qu'elle consent à épouser. Dès cet instant, Zoé profite pleinement de sa nouvelle liberté jusqu'au jour ou son beau-père meurt. La jeune fille se retrouve alors emprisonnée dans sa relation avec sa mère qu'elle ne peut abandonner et qu'elle accompagne durant sa maladie. Et c'est au cours de conversations, que Zoé apprend que sa mère a souffert de son manque de liberté quand elle s'est mariée.
    Pendant toutes ces années, Zoé a du renoncer à certaines relations, et du reste elle n'est pas vraiment recherchée. Elle a trop à faire, elle n'a pas le temps de s'investir. Pourtant, elle souffre de cette situation qu'elle n'a pas voulue et qu'elle subit à ses dépens; elle a le sentiment de passer à côté de quelque chose de précieux.

    Malgré tout, au milieu de tous ces tracas, une petite lumière brille, c'est le médecin qui soigne sa mère. Doucement, lentement, une relation s'établit entre ces deux personnes sensibles, qui se transformera en une relation solide, faite de respect, de compréhension implicite, de tendresse...

     Ce que j'en pense:
Le sujet de la solitude dans le mariage est très intéressant, néanmoins je ne suis pas franchement parvenue à entrer dans le personnage de Zoé. Beaucoup de descriptions qui ne m'ont pas particulièrement captivée.


 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature anglaise

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