recits

Publié le 30 Mars 2019

Stendhal

A travers ce récit, Stendhal nous entraine outre à Rome, Naples et Florence, dans plusieurs villes d'Italie, particulièrement à Milan et Bologne et nous fait voyager dans ces lieux chargés d'histoire et de beauté. De belles promenades!

« – Avant-hier, en descendant l’Apennin pour arriver à Florence, mon cœur battait avec force. Quel enfantillage! Enfin, à un détour de la route, mon œil a plongé dans la plaine, et j’ai aperçu de loin, comme une masse sombre, Santa Maria del Fiore et sa fameuse coupole, chef-d’œuvre de Brunelleschi. « C’est là qu’ont vécu le Dante, Michel-Ange, Léonard de Vinci ! Me disais-je; voilà cette noble ville, la reine du Moyen Age ! C’est dans ces murs que la civilisation a recommencé; là, Laurent de Médicis a si bien fait le rôle de roi, et tenu une cour où, pour la première fois depuis Auguste, ne primait pas le mérite militaire. » Enfin, les souvenirs se pressaient dans mon cœur, je me sentais hors d’état de raisonner, et me livrais à ma folie comme auprès d’une femme qu’on aime. En approchant de la porte San Gallo et de son mauvais arc de triomphe, j’aurais volontiers embrassé le premier habitant de Florence que j’ai rencontré. »

 

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Classiques français, #Récits, #Biographies

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Publié le 30 Octobre 2016

                                                                                                     Alain Remond

Un petit livre d'une centaine de pages qui se lit très vite, et dans lequel Alain Remond, journaliste, raconte son enfance et sa jeunesse en Bretagne. Une belle écriture lyrique et profonde. Un récit poignant dans lequel l'auteur s'épanche dans une liberté pleine de pudeur et de retenue.

Dix enfants et les parents dans un trois pièces à Trans non loin du Mont Saint Michel. Dans la maison, quand la famille y arrive en 1952, pas d'eau courante, pas de salle de bains ni de WC. On se lavait dans la cuisine avec le broc et la cuvette, à l'eau froide. Les toilettes consistaient en un baraquement situé dans une cour à laquelle on accédait après avoir traversé la route. Pas de jouets non plus. Aussi les enfants se distrayaient-ils en inventant des jeux qui les emmenaient dans un univers qu'ils se créaient eux-mêmes. La forêt toute proche leur donnait aussi nombre de jeux divers. 

La vie, dans ces conditions, était loin d'être facile, soutenue par la seule paye du père qui était cantonnier de son état.  Pourtant Alain Remond décrit cette vie comme un paradis, c'est ainsi qu'il la voit quand il était enfant. "On a passé là, dans la cour, des milliards d'heures de pur bonheur."

L'école, c'était la classe unique, les grands et les petits, tous mélangés, les grands devant aider les petits sous la direction du vicaire instituteur. Après la classe on allait faire un tour chez le forgeron, le sabotier, le cordier, le menuisier pour les regarder travailler.

Cette maison c'était donc la maison du bonheur, mais, tristement, le temps passant, elle est devenue la maison du malheur, car les parents ne s'aimaient plus. Des disputes et des cris sans fin. De la peur, de l'angoisse, la guerre, la haine.

Les relations avec le père, comme dans ces années là, étaient pratiquement inexistantes. Le dialogue, l'échange n'étaient pas dans les habitudes: "Mon père m'était un étranger. J'aurais aimé l'aimer, mais comment faire si on ne sait presque rien l'un de l'autre, si on ne se connait pas"? Ce manque de partage ouvrait la porte à des perceptions fausses et c'est ainsi que Alain Remond a été surpris, plus tard, de voir que son père n'était pas ce qu'il croyait être; mais qu'il était intéressant et possédait des qualités insoupçonnées: "Là je le voyais, je l'entendais: je découvrais quelqu'un d'autre, qui m'étais inconnu. A Trans, à la maison, c'était celui par qui la guerre arrivait.--- Ici, dans cette chambre d'hôpital, c'était celui qui faisait rire"...  A la mort de son père, qui le bouleverse, Alain Remond découvre en lui-même des sentiments ambivalents, à la fois soulagement, (dont il a honte) et profonde tristesse.

Chaque jour est un adieu

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Récits

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Publié le 20 Mai 2007

    De 1940 à 1960.

    C'est l'histoire tragique de la famille Zerrouk détruite et anéantie par les colons français.
    Le père n'a pas de travail, le fils aîné a été tué à la guerre, la famille "crève" de faim, et Mouloud est obligé de quitter l'école très tôt pour subvenir aux besoins de sa famille.
    Les algériens humiliés, en colère, prennent un jour les armes pour se délivrer de l'oppression française et acquérir l'indépendance.
    Récit poignant et douloureux qui donne un sentiment de honte face aux comportements criminels des colons français durant cette affreuse période.

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Rédigé par Alicia

Publié dans #Récits

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