litterature anglaise

Publié le 19 Décembre 2008

     Jane Eyre est orpheline et recueillie par sa tante, madame Read, une femme acariâtre et dure. Parce qu'elle ne tenait pas à prendre chez elle la fillette, madame Read la fait souffrir en lui faisant subir des humiliations sans nombre. Un jour enfin, après une grosse crise et un malaise profond, Jane est envoyée dans un internat pour jeunes filles pauvres. C'est avec joie qu'elle quitte cette demeure où nul ne l'aimait.

       Bien que Lowood soit un établissement où la vie n'est pas facile, Jane y rencontre des gens qui sauront l'apprécier, la conduire, la guider dans une bonne éducation. Elle restera là, huit ans, dont deux comme institutrice.
       En quittant l'internat, elle se rend à Thornfield-Hall,
une magnifique propriété appartenant à monsieur Rochester pour y être la préceptrice de sa filleule.
      Monsieur Rochester est un homme excentrique, avec des manières brusques, il ne s’embarrasse pas de manières. Mais dès leur première rencontre, une entente tacite s'installe entre eux qui ira toujours en grandissant, jusqu'à devenir de l'amour, un amour profond et indestructible. Jane et monsieur Rochester sont bien ensemble car ils savent se parler en toute franchise, en étant vrais. Certes, monsieur Rochester garde son terrible secret, qu'il est bien difficile d'avouer, car s'il en parle il prend le risque de devoir renoncer à son grand amour, cet amour qui le réconcilie avec lui-même, le fait renaître, lui redonne de l'espérance...

    Très belle histoire dans laquelle les personnages sont attachants par leur sensibilité et leur véracité. Ils ne sont ni beaux ni séduisants au premier abord. Il faut les écouter, les voir vivre pour leur trouver de la beauté. Ils n'usent d'aucun artifice, ils se présentent comme ils sont. C'est cela qui les rend intéressants et aimables.

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Rédigé par Alicia

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Publié le 3 Avril 2008

   "Debbie et Julie"

 Julie, est très jeune, de bonne famille, mais elle est enceinte. Convaincue de l'indifférence et de la dureté de ses parents, elle a fui la maison familiale, et s'est réfugiée chez Debbie qui lui a proposé de l'héberger pendant un certain temps. Le moment arrivé, elle se débrouille seule pour mettre son enfant au monde, en suivant très scrupuleusement  les conseils d'un livre, et gardant toujours une maitrise quasi-totale de cette situation tragique. Quand elle rentre enfin chez elle, elle est très surprise de la réaction de ses parents qu'elle découvre complètement bouleversés.
   

     "ça ne peut pas être lui, ça ne peut pas être mon père - car il avait rétréci, il était devenu gris et ordinaire,..."
     
    "Elle regarda ses parents affligés, lut le désespoir sur leurs visages amers".
   
    "Elle aurait pu,... elle, Julie... se trouver ici en ce moment avec sa petite Rosie, et ils ne l'auraient pas jetée dehors."
   

     Doris Lessing est britannique née en 1919 en Perse. Elle a reçu le Prix Nobel de littérature.

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 10 Décembre 2007

     " Emma  Woodhouse, est belle, intelligente et riche". . .Elle se targue de n'avoir aucun défaut, elle est parfaite! ! ! ! Sur le plan social, elle est  au-dessus des autres, ce qui lui donne une supériorité qui la rend extrêmement orgueilleuse. De ce fait, elle nous apparaît beaucoup moins sympathique, voire même antipathique. C'est ainsi, qu'imbue d'elle-même, elle s'arroge le droit de diriger la vie de son amie, Harriet Smith, une jeune fille aux origines obscures, dotée d'un caractère doux et tranquille, mais sans forte personnalité, ce qui lui vaudra d'être abusée par Emma.
    Malheureusement tous ces projets concernant son amie échouent  lamentablement les uns après les autres; l'obligeant à se remettre en question. Et c'est sous l'influence de Knightley que la jeune fille finit par faire preuve d'humilité, en reconnaissant qu'elle est susceptible de se tromper comme tout  le monde, que ses  idées ne sont pas forcément celles des autres et surtout, qu' elle se doit de respecter les sentiments d'autrui.


    Oui, elle n' avait plus à souhaiter que d'être capable de tirer les leçons de ses folies passées pour apprendre grâce à elles l'humilité et la circonspection.

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Rédigé par Alicia

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Publié le 1 Juillet 2007

                                                                                                          Joanne Harris

     Vianne Rocher arrive avec sa petite fille à Lansquenet-sur-Tannes, petit village très tranquille du sud-ouest de la France. Mais les habitants, méfiants, commencent par ignorer cette jeune femme étrangère, dont ils ne connaissent rien, y compris son origine. De surcroit, elle a un enfant, mais pas de mari, et ne met pas les pieds à l'église.
    Jusqu'à son arrivée, c'est le prêtre qui, fort, de se croire l'envoyé de Dieu, prétend diriger la petite communauté. Alors, quand Vianne survient, c'est une lutte des pouvoirs qui s' installe, car, ouvrant une chocolaterie, joignant  la gentillesse aux valeurs gustatives, elle attire les gens chez elle qui s'y sentent bien.


    "Cela prend du temps, me confie Guillaume, pour qu'un nouveau venu soit enfin accepté à Lansquenet."

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Rédigé par Alicia

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Publié le 5 Avril 2007

    Honor Harris, dix-huit ans a un tempérament énergique qui séduit Richard Crenvile, le Général du Roi , qui a lui-même un caractère hors du commun. C'est un militaire, grand stratège, dénué de tous scrupules, qui, pour arriver à ses fins, emploie n'importe quels moyens, y compris les plus odieux. Toutefois, cela ne refroidit pas l'amour  que lui porte Honor, qui, malgré son lourd handicap restera tout le long de sa vie la femme aimée de cet homme grossier.

    L' histoire se passe dans l' Angleterre du XVIIème siècle déchiré par la guerre civile.


     "Je comprenais en regardant par les rideaux de ma litière que la guerre peut faire de chacun de nous une bête féroce, et qu'hommes et femmes de mon sang peuvent agir plus sauvagement encore que ceux de l'est. Nous étions, du fait de la guerre civile, retournés deux siècles en arrière. Nous nous conduisions comme ces demi-sauvages du XIVéme siècle qui, pendant la Guerre des Deux Roses, se coupaient mutuellement la gorge sans remords."

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Rédigé par Alicia

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