classiques francais

Publié le 18 Août 2007

                                                                                                  Honoré de Balzac

     Rosalie, jeune fille de 17 ans, est promise à Amédée de Soulas qu'elle n'aime pas. Derrière une apparence docile, et malgré l'éducation stricte que sa mère lui a donnée, elle cache un caractère de fer.. Un jour, elle entend parler d'Albert Savarus, brillant avocat, arrivant à Besançon pour s' y installer. Ce qu'elle entend de lui, la touche profondément, et elle se met en tête de l'épouser. Mais en lisant une nouvelle, écrite par Albert Savarus, elle comprend qu'elle a une rivale. A partir de cet instant, elle n'aura de cesse de se battre pour obtenir ce qu'elle veut, quitte à employer des moyens odieux et inavouables.
    Albert Savarus est un être aux sentiments nobles et élevés, il est honnête, d'une grande sensibilité et fidèle à ses engagements.


    "Quand deux amants se sont entendus ainsi, le cœur éprouve une délicieuse quiétude, une sublime tranquillité"

    "Après le plaisir d'admirer soi-même une femme aimée, vient celui de la voir admirée par tous : Rodolphe eut alors les deux à la fois. L'amour est un trésor de souvenirs, et quoique celui de Rodolphe fût déjà plein, il y ajouta les perles les plus précieuses : des sourires jetés en côté pour lui seul, des regards furtifs, des inflexions de chant que Francesca trouva pour lui [...] ."

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 14 Août 2007

   Victor Hugo 

Victor Hugo a écrit cette œuvre, après qu'il ait vu de ses yeux le terrifiant spectacle de la guillotine. Il s'est toujours prononcé contre la peine capitale.
La préface de 1832 est très édifiante.

Un condamné à mort écrit les souffrances morales qu'il endure jusqu'à l'issue fatale, espérant que son récit fera comprendre à d'autres, l'horreur de ce supplice abominable. Il décrit son incessante angoisse, les souvenirs de sa vie passée, (qui, maintenant qu'elle est menacée lui parait belle), les regrets qu'il a de la quitter. Jusqu'au bout, et de toutes ses forces, il espère une grâce qui ne lui sera pas accordée.
Ce récit interpelle.

    "Condamné à mort !
 Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids !

    Si tout, autour de moi, est monotone et décoloré, n' y a t' il pas en moi une tempête, une lutte, une tragédie ? Cette idée fixe qui me possède ne se présente-t-elle pas à moi à chaque heure, à chaque instant, sous une nouvelle forme, toujours plus hideuse et plus ensanglantée à mesure que le terme approche ?

    Se sont-ils jamais seulement arrêtés à cette idée poignante que dans l'homme qu'ils retranchent il y a une intelligence, une intelligence qui avait compté sur la vie, une âme qui ne s'est point disposée pour la mort ?"

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 4 Juillet 2007

   Colette 

    Philippe et Vinca passent, comme d'habitude, leurs vacances en Bretagne, près du bord de mer, au rythme des marées. Le paysage est magnifique et propice aux confidences, loin des oreilles indiscrètes.
    Ce sont des amis d'enfance, très proches, et, jusqu'à l'été dernier, rien ne les séparait. Ils vivaient une relation amicale simple, sans complications, ils se disaient tout, n'avaient pas de secrets l' un pour l' autre. . .

    Mais cette année, âgés de 16 et 15 ans, ils découvrent tous deux, qu'une certaine gène s' installe entre eux. Philippe voit Vinca d'une autre façon, et le trouble le saisit devant la jeune fille. Le dialogue se complique et leur relation commence à en souffrir. La confusion dans laquelle ils se trouvent tous deux, les renvoie à eux-mêmes, à des sentiments plus ou moins avouables, qui, malgré leur amour profond, les obligent à une certaine réserve l'un vis-à-vis de l'autre.
     Et c' est ainsi que ce nouveau comportement pousse Philippe à cacher à Vinca la rencontre faite sur la plage, et qui l'entraîne à une vie de mensonges et de tromperies qui entachera leur amour.

  
    "Toute leur enfance les a unis, l'adolescence les sépare. L'an passé, déjà, ils échangeaient des répliques aigres, des horions sournois; maintenant le silence, à tout moment, tombe entre eux si lourdement qu'ils préfèrent une bouderie à l'effort de la conversation.

    Je n'ai donc jamais su ce qu'elle pensait?

    Tais-toi, méchant, tais-toi. . . Qu'est-ce que tu m'as fait. . .


    Vinca et moi, un être juste assez double pour être deux fois plus heureux qu'un seul, un être qui fut Phil-et-Vinca va mourir ici, cette année.

    "Il n'imaginait pas qu'un plaisir mal donné, mal reçu, est une œuvre perfectible."

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 23 Juin 2007

  Alexandre Dumas fils 

    Armand Duval devient l'amant de la très belle et séduisante Marguerite Gautier, fille entretenue et objet du plus grand mépris de la société de l'époque. Mais Armand aime réellement cette fille qui, émerveillée, le lui rend. Mais le couple va se heurter aux préjugés et à la propre vie de Marguerite. . .
      Cette histoire douloureuse raconte l'amour vrai et puissant, capable de transformer un être, mais aussi celui, meurtri, qui peut conduire à une jalousie féroce. L'amour vrai est intimement lié à la rédemption de l'être, mais aussi à la jalousie et à la vengeance . Il ne tolère pas le partage et entend "posséder" exclusivement l'être aimé. L'adultère et la tromperie le feront horriblement souffrir.
   
     C'est de ce roman que Verdi a créé son magnifique opéra:
"La Traviata".


    Être aimé d'une jeune fille chaste, lui révéler le premier cet étrange mystère de l'amour, c'est une grande félicité. . .

    Plus la jeune fille croit au bien, plus elle s' abandonne facilement, sinon à l' amant, du moins à l'amour, car étant sans défiance, elle est sans force,. . .
   
    Mais être réellement aimé d' une courtisane, c' est une victoire bien autrement difficile. Chez elles, le corps a usé l'âme, les sens ont brûlé le cœur, la débauche a cuirassé les sentiments.

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 13 Juin 2007

                                                                                            

Victor Hugo

    Premier roman de Victor Hugo écrit en 1818, dont l'histoire s'inspire de la révolte des esclaves à St Domingue contre la domination colonialiste en 1791, et dirigée par Toussaint Louverture, lui-même, ancien esclave déporté d'Afrique.
    Victor Hugo y dénonce le colonialisme .


    Le capitaine Léopold d'Auvernay raconte avec beaucoup de sensibilié et d'émotion le soulèvement des esclaves et la lutte à mort entre les blancs et les noirs. Il narre sa propre histoire, celle, faite de tendresse avec Marie sa fiancée, et surtout celle, pathétique avec Bug-Jargal, l'esclave, si différent des autres noirs, qui, bien, qu'ayant terriblement souffert, manifeste de si hauts sentiments d'honneur  et d'humanité.


     " Quelques heures auparavant, que m'importait d'être au monde? Je ne vivais pas; l'extrême désespoir est une espèce de mort qui fait désirer la véritable."

Toussaint Louverture

 

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Rédigé par Alicia

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