Publié le 28 Juin 2019
Au plaisir de lire encore et toujours de beaux romans, français, étrangers, surtout des classiques écrits par de grands auteurs qui forcent l'admiration. "Par la lecture,on s'absente de soi-même et de sa propre vie." Alphonse Karr
Publié le 28 Juin 2019
Publié le 26 Juin 2019
Docteur en sciences naturelles, écologiste, mais aussi penseur, philosophe et théologien, Théodore Monod, (1902-2000), était un grand spécialiste du désert, particulièrement du Sahara, qu'il a parcouru pendant plusieurs années à dos de dromadaire. Il a écrit "Les Méharées" qui sont des récits de voyage décrivant ses pérégrinations dans les ergs. Également grand humaniste il s'est battu contre les frappes nucléaires et le militarisme. Théodore Monod était aussi engagé contre la corrida et la chasse.
La citation suivante est d'un réalisme évident et cet homme pleurerait sans doute s'il lui donnait de voir ce qui se passe sur cette planète.
Il n'est pas interdit d'espérer. Lorsqu'on me demande de parler de l'au-delà, et compte tenu de mon âge c'est une question qui doit m'intéresser, je réponds que je ne sais pas. Je n'ai donc rien le droit d'affirmer. En revanche, j'ai le droit d'espérer. L'espérance est une fonction très spéciale et personne ne peut me l'enlever. J'ai donc le droit d'espérer que les hommes prennent demain la mesure des dangers qui viennent menacer l'espèce humaine dans son devenir. A moins qu'ils ne choisissent de se détruire par excès de stupidité ou d'imprudence. L'espèce humaine disparaîtrait, comme autrefois les dinosaures ou les ammonites ont disparu, et céderait discrètement la place au groupe suivant.
Révérence à la vie
Publié le 18 Novembre 2009
Publié le 8 Avril 2006
Nous voici revenus au temps béni de tous les clichés rebattus sur le printemps.Comme chaque année, les crocus s'ouvrent gaiement et les jonquilles ploient leur cou gracile dans le vent. Les rouges-gorges saluent l' aurore de leurs pépiements retentissants, et les oies sauvages animent le crépuscule rose de leurs cris de ralliement. Les tourterelles aux robes chatoyantes roucoulent leur chant d'amour attendrissant, et le sang bouillonne dans les veines des jeunes gens.
Les corps libérés du confinement de l'hiver se font langoureux, et les esprits les plus disciplinés s'égarent. La brise du sud fait voltiger les rideaux aux fenêtres enfin ouvertes.
Mais pourquoi en sommes- nous toujours surpris, alors que cela se reproduit tous les ans? La réponse n'est pas tant à chercher dans la saison elle-même que dans notre cœur. Car le printemps est bel et bien une affaire de cœur, et le cœur adore les surprises!