Au plaisir de lire encore et toujours de beaux romans, français, étrangers, surtout des classiques écrits par de grands auteurs qui forcent l'admiration.
"Par la lecture,on s'absente de soi-même et de sa propre vie."
Alphonse Karr
Silvio est âgé et solitaire, il vit dans un hameau du Morvan. Non loin de chez lui habitent ses cousins, Hélène et François avec leur fille Colette mariée à Jean Dorin, un homme doux et tranquille. Un jour Jean disparait dans des circonstances mystérieuses dont tout le monde parle en catimini. Le jour où il est évident qu'un crime a été commis, François, scrupuleux, veut porter plainte, mais se trouve confronté à une opposition ferme, et pour cause: des secrets inavouables surgissent les uns après les autres.
Note personnelle: L'histoire est racontée lentement et sans passion ce qui la rend un peu languissante, mais ne rebute pas pour autant la poursuite de la lecture.
Ton Roi vient, pauvre et débonnaire, Plus grand que les rois de la terre, Jérusalem, sèche tes pleurs, Célèbre par tes chants sa gloire, Tends-lui les palmes de victoire Et jonche son chemin de fleurs.
Maitre puissant, Roi sans armée, Héros vaillant, chef sans épée, Jésus, ô Prince de la paix ! Pour saper ton œuvre féconde Se dressent les puissants du monde; Mais tu triomphes à jamais;
Tu régneras, ô divin frère, Et tous les peuples de la terre Un jour reconnaitront ta loi; Armés de ta parole sainte, Que tous tes rachetés, sans crainte, Partout combattent avec toi.
Tu vois la détresse profonde Qui pèse aujourd'hui sur le monde; Sauveur fidèle, hâte-toi. Viens établir ton alliance, Fais tomber toute résistance, Soumets les peuples à ta loi
Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son royaume Face à notre génération Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau Votre lutte à tous les niveaux De la nôtre est indivisible Dans les hommes qui font les lois Si les uns chantent par ma voix D'autres décrètent par la bible
Le poète a toujours raison Qui détruit l'ancienne oraison L'image d'Eve et de la pomme Face aux vieilles malédictions Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance Pour le contrôle des naissances Il a fallu des millénaires Si nous sortons du moyen âge Vos siècles d'infini servage Pèsent encor lourd sur la terre
Le poète a toujours raison Qui annonce la floraison D'autres amours en son royaume Remet à l'endroit la chanson Et déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme
Il faudra réapprendre à vivre Ensemble écrire un nouveau livre Redécouvrir tous les possibles Chaque chose enfin partagée Tout dans le couple va changer D'une manière irréversible
Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son royaume Face aux autres générations Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme.
Madame de Beauséant s'est réfugiée à Courcelles en Normandie après le cruel abandon du marquis d'Ajuda. Elle ne voit personne, refusant d'ouvrir sa porte à quiconque, particulièrement aux curieux. A Paris, elle était réputée pour son salon qu'elle tenait avec beaucoup de goût, sa très grande classe, et la dignité dont elle ne se départait jamais.
Le jeune baron Gaston de Nueil, séjournant dans le voisinage, entend parler d'elle, et ce que l'on en dit l'intrigue tellement qu'il est déterminé à la rencontrer. Il réussit à forcer sa porte pour son plus grand bonheur, car la vicomtesse de Beauséant le reçoit de la manière la plus gracieuse qui soit, et consent à l'écouter. A partir de ce moment, amoureux l'un de l'autre, ils deviennent amants pour une longue durée. Mais le temps passe, et le jeune baron n'est toujours pas établi au grand ennui de sa mère qui ne conçoit pas sa manière de vivre. Aussi met-elle tout en œuvre et provoque des rencontres régulières avec une richissime jeune fille...
" Séduit par le triple éclat de la beauté, du malheur et de la noblesse, il demeura presque béant, songeur, admirant la vicomtesse, mais ne trouvant rien à lui dire."
" La femme est si reconnaissante de rencontrer un homme au fait des caprices si logiques de son cœur, qui comprenne les allures en apparence contradictoires de son esprit, les fugitives pudeurs de ses sensations tantôt timides, tantôt hardies, étonnant mélange de coquetterie et de naïveté" !
Jérôme aime Alissa qui l'aime en retour. Leurs âmes sont unies, leurs cœurs battent à l'unisson, ils éprouvent un grand bonheur à être ensemble et ne conçoivent pas leur vie future l'un sans l'autre. Pour eux, il ne peut en être autrement. Le temps passe, mais Alissa repousse toujours les fiançailles, invoquant toutes sortes de raisons. Pour ne pas risquer de la perdre, Jérôme s'en va , mais une correspondance épistolaire s'établit entre les deux jeunes gens, correspondance dans laquelle Alissa, laissant parler son cœur, lui répète inlassablement son amour. Pourtant, lors des retrouvailles, après une longue absence, Jérôme et Alissa ne parviennent pas à entretenir une relation normale, elle est toute de gêne et d'embarras. A partir de cet instant funeste, Alissa doutant de cet amour, croyant devoir le sacrifier à Dieu, s'évertue à convaincre Jérôme de s'éloigner d'elle. " Mon ami ! commença-t-elle, et sans tourner vers moi son regard - je me sens plus heureuse auprès de toi que je n'aurais cru qu'on pût l'être. . . mais crois-moi: nous ne sommes pas nés pour le bonheur.
-Que peut préférer l'âme au bonheur?" m'écriai-je impétueusement. Elle murmura: "la sainteté. . ."
"Il n'a plus été temps du jour où, par amour, nous avons entrevu l'un pour l'autre mieux que l'amour. Grâce à toi, mon ami, mon rêve était monté si haut que tout contentement humain l'eût fait déchoir. J'ai souvent réfléchi à ce qu'eût été notre vie l'un avec l'autre; dès qu'il n'eût plus été parfait, je n'aurais plus pu supporter. . . notre amour."