L'Egaré

Publié le 20 Juin 2020

Stéfan Zweig

Très courte nouvelle publiée en 1808, dans laquelle Stéfan Zweig raconte les sentiments ombrageux qui agitent un jeune homme au plus profond de lui-même. Quand celui-ci arrive en classe, en retard, le professeur lui fait une remarque désobligeante et ses camarades le regardent d'une façon méprisante. Ayant raté deux fois l'examen, il passe forcément pour un nul, pour un être imbécile.  Il se met alors à développer cette idée extravagante que tout est la faute du professeur, individu froid et hautain. A t-il raison ou se trompe t-il? Ses sentiments sont sans doute excessifs, mais Liebmann se trouve dans un désespoir profond et une grande solitude qui ne lui permettent pas de discerner la position qu'il doit adopter face à ses détracteurs.

Être encore sur les bancs de l'école à vingt et un ans, c'était l'unique souffrance qu'il ne pouvait surmonter et qui lui faisait oublier tout le reste.

C'était prononcé sur un ton tout à fait tranquille, probablement même sans intention particulière. Mais Liebmann y sentit vibrer quelque chose d'ignoble et de bas.

Très bien!

 

Rédigé par Alicia

Publié dans #Littérature autrichienne

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G
Je n'ai lu pour le moment qu'une seule nouvelle de Zweig, et je l'ai adorée : Un soupçon légitime.
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