litterature francaise

Publié le 15 Août 2009

    L'histoire se passe sous le règne de la redoutable et cruelle Anna Ivanovna, Tsarine de Russie au dix-huitième siècle. Cette nièce de Pierre le Grand, qui avait un goût prononcé pour les êtres difformes, dont elle faisait ses bouffons, leur avait aménagé tout un étage de son immense palais.
     Vassia est nain, et vit caché à la campagne pendant de nombreuses années. A vingt-deux ans, ses parents, pour toucher d'importants avantages, s'avisent de le proposer à l'impératrice pour son amusement personnel. Vassia sous la pression de ses parents est contraint d'accepter et devient entre les mains de l'impératrice ni plus ni moins qu'un jouet. Car Anna Ivanovna ne fait jamais que ce qu'elle veut de ses bouffons. Ils sont à sa merci, doivent obéir au moindre de ses caprices, ne peuvent prétendre à aucune vie privée, ni prendre la moindre décision personnelle. Et c'est ainsi que la Tsarine a la fantaisie de marier Vassia à la très séduisante Nathalie. L'union se révèle réussie à la surprise générale, mais le bouffon, au bout de quelque temps se heurte à de nouvelles difficultés.

     Ce que j'en pense.
Ce n'est pas le meilleur livre d'Henri Troyat, toutefois, on suit avec émotion les péripéties de cet être défavorisé mais d'une grande sensibilité.

Extrait

    "Tu as de la chance qu'il soit nain. Pendant plus de vingt ans, tu l'as caché comme un objet de honte. Et cet objet de honte est peut-être le trésor de guerre de la famille. Peut-être est-ce lui qui assurera ta prospérité! Il est grand temps de tirer Vassia de l'oubli et d'exploiter la situation auprès de Sa Majesté."


 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 6 Juillet 2009

                                                                                                      Philippe Claudel 

    L'histoire se passe un an après la fin de la guerre. Un crime vient d'être commis.
   

    La quarantaine d'hommes rassemblés à l'auberge Schloss demande à  Brodeck d'écrire un rapport sur l'évènement tragique qui vient de se produire. Contraint d'accepter, Brodeck relate minutieusement tout ce qui a trait à l'Ereignies : l'occupation des Fratergekeime, la scandaleuse collaboration des villageois. Enfin l'arrivée de l'Anderer au village - un étranger, qui surprend tout le monde par son comportement mystérieux, de surcroît parlant peu, dessinant et écrivant on ne sait quoi dans son petit carnet noir. Un climat de méfiance s'établit tout de suite autour de cet homme, bien que celui-ci soit tranquille et paisible.
   
    Brodeck est lui-même un homme doux, mais tourmenté par ce qu'il a vécu d'atroce dans les camps de la mort dont il est sorti miraculeusement au prix de grands sacrifices. Le rapport qu'il écrit est comme une longue confession douloureuse dans laquelle il raconte les atrocités qu'il a vu commettre: les silences, les lâchetés qui poussent les hommes à trahir, à tuer, l’égoïsme aussi, le désir d'oublier, de ne plus souffrir par le rappel de la conscience. Brodeck raconte aussi sa propre souffrance qu'il a osé confier à l'Anderer qu'il estimait pour son esprit fin et cultivé.

   
    Quelque temps après l'arrivée de l'étranger une cérémonie de bienvenue est organisée pour lui, par le maire, à laquelle tous les villageois sont conviés. Le lendemain pour remercier du bon accueil, l'Anderer invite les habitants du village pour une petite fête au cours de laquelle il leur présente des portraits les représentant tous. Mais ces portraits sont si ressemblants qu'ils agissent comme des miroirs dans lesquels tout un chacun peut se reconnaître et se retrouve confronté à sa propre vérité, à sa veulerie, sa haine, sa saleté, ses monstruosités. Les hommes du village ne peuvent supporter ce regard qui pénètre leur être intérieur et décident de passer à l'acte.
   Le maire, après lecture du rapport de Brodeck, décide de ne pas en tenir compte car dit-il, ce qu'il faut regarder, c'est le lendemain  et pour pouvoir vivre il faut oublier le passé, or celui-ci appartient à la mort. "Le troupeau compte sur moi pour éloigner tous les dangers, et de tous les dangers, celui de la mémoire est un des plus terribles,... Brodeck lui répond: "Tu as brûlé du papier, tu n'as pas brûlé ce que j'ai dans ma tête !

    Brodeck a beaucoup souffert à cause de la lâcheté des villageois. Pourtant, il leur donne comme excuse la peur qui les a poussés à agir comme ils l'ont fait. Il raisonne ainsi parce qu'il sait au fond de lui-même qu'il est comme eux, capable des pires atrocités devant des situations fatales.
   
     J'ai beaucoup aimé cette œuvre qui est une véritable remise en question et un rappel du devoir de mémoire.

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 25 Mai 2009

         Une nouvelle d'Eric-Emmanuel Schmitt.


     Quand j'ai lu le titre, ma curiosité a tout de suite été éveillée tant il m'a paru original. En effet, si on est propriétaire d'un chat, on ne se pose certainement pas cette question. Le chat est là et c'est tout.

     Un écrivain qui promène ses trois molosses tous les matins, découvre cette curieuse question":
Votre chat vous aime t-il vraiment", écrite en plusieurs exemplaires, et collée un peu partout dans son quartier. Tout d'abord il est intrigué, mais il le devient bien davantage quand il remarque d'autres interrogations recélant un certain pessimisme. Pour le coup, inquiet, imaginant le pire il mène son enquête pour pouvoir prévenir une éventuelle catastrophe.

     Histoire pathétique racontée avec un humour des plus drôles et qui m'a fait passer un très agréable moment.


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Rédigé par Alicia

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Publié le 15 Mai 2009

                                                                                                      Philippe Claudel

    Œuvre publiée en 2003 pour laquelle Philippe Claudel a reçu le prix Renaudot.
Très belle écriture poétique et fine description des personnages.


    L'histoire se passe pendant la première guerre mondiale.
En décembre 1917, une petite fille âgée d'à peine 10 ans, est retrouvée morte.
Vingt ans après, un policier présent sur les lieux du crime, au moment des faits retrace toute l'histoire pour essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer. Il décrit le comportement des différents protagonistes: celui odieux du juge Mierck et du colonel Matziev, tous deux d'une grande insensibilité, êtres sans scrupules, n'ayant d'égard pour personne. Celui du procureur, énigmatique, taciturne, seul, vivant dans son beau château situé justement  tout près du lieu du crime. Lysia Verhareine, jolie jeune femme, aimable avec tout le monde, toujours souriante, mais secrète, ne révélant rien de ce qui la concerne, qui se rend chaque jour sur le coteau pour regarder et écouter le bruit de l'affreuse guerre... Ceux des deux déserteurs et des personnages ayant vécu dans l'histoire, mais dans des rôles plus ou moins importants. Le narrateur est un homme sensible qui ne supporte pas qu'un meurtre reste impuni. Il éprouve aussi le besoin de chasser de sa vie le remord et le regret qui l'assaillent trop souvent au souvenir de sa propre tragédie.

     Tous ces êtres sont des âmes grises, ils ne sont ni tout bons, ni tout mauvais comme le dit si bien Joséphine:


    "Les salauds, les saints, j'en ai jamais vu. Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne. Les hommes et leurs âmes, c'est pareil... T'es une âme grise, joliment grise, comme nous tous...
    

  "Si j'avais de belles casseroles en cuivre, je les accrocherais tout comme, et ça produirait le même effet, le sentiment que le monde n'est pas si laid, qu'il y a parfois de petites dorures, et qu'au fond, la vie, ce n'est rien d'autre que la recherche de ces miettes d'or."

 

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Publié le 18 Avril 2009

                                              Alice du Gard d'après l'œuvre de Françoise Lefèvre

    La Grosse c'est celle que l'on regarde du coin de l’œil quand on la croise dans la rue en se disant:"qu'est ce qu'elle est grosse!!"; et on se réjouit de ne pas être comme elle, car on la trouve laide. Elle dérange le paysage composé de belles personnes, alors on lui fait comprendre que sa place n'est pas là. On pense aussi qu'elle aurait pu faire attention, qu'on n'a pas idée de se laisser aller à ce point.
Des fois on la plaint, on jette sur elle un regard de pitié dont elle n'a nul besoin. Car ce à quoi elle aspire, c'est un regard amical qui lui dit: Tu es grosse mais quelle importance cela a t-il? J'aimerais te connaître car comme tout un chacun, tu as de solides qualités et peut-être as-tu un chagrin qui t'écrase?
    Oui la grosse n'est pas que grosse, elle a du cœur, elle est susceptible de rendre service, de faire du bien autour d'elle. En  plus, elle est intelligente et capable d'assumer consciencieusement le travail qui lui est confié. Alors pourquoi ne pas lui faire confiance, la prendre par la main, l'inviter à boire du thé et parler avec elle?

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Publié le 13 Avril 2009

                                                                                                            Irène Frain

    Un grand merci à Suzanne de "Chezlesfilles " qui m'a fait découvrir cette histoire que j'ai trouvée intéressante, et aux éditions Michel Lafon

       
       Le capitaine Lafargue, commandant L'Utile, un navire de la Compagnie des Indes, homme orgueilleux, et sans scrupules, s'échoue par entêtement sur l'île de Tromelin, longue bande sablonneuse, battue par d'énormes déferlantes, un endroit terrifiant qu'il faut fuir à tous prix.
       Le navire transporte dans ses cales une cargaison d'esclaves qui vivent dans cet espace réduit dans des conditions épouvantables. Au moment du naufrage bon nombre de ces êtres meurent noyés, d'autres parviennent ainsi que des membres de l'équipage à atteindre le rivage pour se rendre compte que l' île est déserte, qu'il n'y a pas d'eau, aucun arbre, aucune vie humaine. Sous ce soleil torride, ces gens tombent dans une profonde léthargie en restant toutefois conscients, au plus profond d'eux-mêmes des conséquences de cet abattement. Et c'est cela qui va les faire réagir. Le second, Castellan, prend les choses en main, établit avec des volontaires deux camps, l'un pour les blancs, l'autre pour les noirs, (car évidemment il ne faut pas se mélanger même dans ces conditions dramatiques! ). Assez rapidement le capitaine creuse un puits, puis propose de construire un navire, car on ne peut rester là indéfiniment et on sait que personne ne viendra porter secours.
Les noirs acceptent de participer à la construction du bâtiment, se donnent beaucoup de zèle, croyant trouver comme les blancs, une issue heureuse à cette tragédie. Mais au moment du départ il apparait clairement que tout le monde ne pourra pas embarquer, et ce sont les noirs qui sont laissés là, auxquels, le capitaine Castellan, sincère, fait le serment solennel de revenir les chercher le plus rapidement possible.
     Mais les années passent sans qu'aucun secours n'arrive aux naufragés et ce n'est qu'au bout de plusieurs années que l'on découvre à la stupéfaction générale qu'il ne reste sur l'île maudite que huit rescapés.


      Irène Frain décrit le parfait mépris et la dureté, dont font preuve les blancs envers les noirs qui ne sont pour eux que de la marchandise, puis la fraternité qui s'installe obligatoirement entre les blancs et les noirs quand il s'agit de construire la prame. Car, échoués là, seuls, coupés du monde, les noirs et les blancs sont bien obligés de s'entendre pour survivre.  Il y a aussi la peur de la révolte susceptible d'éclater à tout moment, suscitée par la terreur de devoir rester là, de mourir dans cette île infernale.  Le capitaine Castellan comprenant qu'il n'arrivera pas seul à exécuter son projet, sait faire preuve en la circonstance, d'une sage humilité pour obtenir l'aide des noirs que ceux-ci lui accordent, contrairement à nombre de matelots blancs qui refusent de se salir les mains.
  A la fin de cette lecture, on éprouve un sentiment de honte de faire partie d'un monde, qui, pendant un temps interminable, a, sans scrupules, maltraité des êtres humains et un sentiment de profond respect devant la dignité des noirs, ainsi que devant  la solidarité dont ils font preuve envers leurs oppresseurs.
      J'ai été un peu surprise qu'Irène Frain prèfère décrire le comportement odieux des blancs, lors de leur retour à Madagascar, plutôt que de s'étendre sur la façon de survivre des naufragés laissés sur l'île.

 

... -ce que Castellan et ses compagnons avaient appris de l'ile: Noirs et Blancs sont frères. Et l'esclavage est un crime.

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Rédigé par Alicia

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Publié le 15 Mars 2009

                                                                                                     J.M.G Le Clézio   

L'auteur raconte son séjour en Afrique, au Cameroun d'abord, puis au Nigéria. La première impression qu'il a de ce pays gigantesque, c'est la liberté dont il profite à l'envi. Les paysages l'émerveillent, il se sent bien dans ce pays.     Il parle de son père, médecin de son état, exerçant son métier avec dévouement, vivant dans la brousse, s'adaptant à la vie des autochtones, vivant comme eux, s'immergeant dans l'Afrique. Quand la guerre éclate, le père ne peut rejoindre sa famille pour la secourir et ce sont de longues années de solitude, de souffrance, d'amertume qu'il est obligé de subir, d'autant plus que son travail devient de plus en plus éprouvant. Dans ces conditions, l'Afrique qu'il aimait tant, dont il n'avait de cesse de contempler les merveilleux paysages, lui devient hostile, il n'est plus heureux.

   Quand, lors de la retraite, cet homme revient en France, usé, maussade, mélancolique, l'enfant ne le reconnait pas, son père est devenu pour lui un étranger qu'il ne comprend pas. Vingt-deux ans d'Afrique ont transformé cet homme au point qu'il ne parvient pas à se réadapter à son pays, et c'est pour lui et les siens, une douleur supplémentaire.

    Extraits : "Enfin, à l'extérieur, c'est l'océan immense des Africains, qui ne connaissent des Occidentaux que leurs ordres et l'image presque irréelle d'une voiture carrossée de noir qui roule à toute vitesse dans un nuage de poussière et qui traverse en cornant leurs quartiers et leurs villages.
C'est cette image que mon père a détesté. Lui qui avait rompu avec Maurice et son passé colonial, [...] ne pouvait pas ne pas vomir le monde colonial et son injustice outrecuidante."

"22 ans d'Afrique lui avaient inspiré une haine profonde du colonialisme sous toutes ses formes."


   Ce que j'en pense:
En dehors de la description de l'Afrique, J.M.G Le Clézio souligne le problème de la colonisation, mais aussi les conséquences de l'éloignement et celles du retour d'un pays si différent du sien.

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Rédigé par Alicia

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Publié le 27 Février 2009

                                                                                                      Éliette Abécassis

    Un amour qui étouffe, qui empêche l'être de se construire dans le but de bâtir sa propre vie.
      
   La vie d'Héléna qui n'a plus de mère, tourne autour de son père, dont on peut dire qu'il est un père possessif.
  C'est à un tel point qu'elle ne peut prendre aucune décision sans en référer à son père. Le jour où elle décide de le quitter tout de même, elle reste emplie de cet être fragile.et à la mort de celui-ci, elle se trouve complètement désemparée, ayant perdu tous ses repères.
    Un jour, Héléna trouve dans la poche d'une veste, ayant appartenu à son père, la photo d'un petit garçon qu'elle ne connait pas, et elle reçoit la visite d'un certain Paul M qui lui affirme être le fils de Georges B, son père. Ne comprenant ni l'un ni l'autre ce qui se passe, tous deux font des recherches qui les amènent à découvrir un passé des plus troublants de Georges B, et plus cruel encore, apprendre que celui qui est tendrement aimé, n'est pas celui qu'on croit.

Extraits
   
"Rien n'est jamais acquis dans l'amour, tout peut s'écrouler en un jour, une soirée, une phrase. On passe son temps à bâtir, et l'amour est un château de cartes qui s'effondre d'un geste, d'un souffle, ou d'un mot malheureux."
    "La dernière fois que nous nous vîmes, mon ami me dit: " Tu ne pourras donc jamais construire de famille? Tu restes attachée à ton père, c'est pourquoi tu n'auras pas d'enfant."

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Rédigé par Alicia

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Publié le 3 Février 2009

                                                                                                   Philippe Besson  

    Lucas raconte dans son journal la longue agonie de son frère mourant qu'il accompagne dans ses derniers moments. Il décrit les relations avec le personnel soignant (qu'il charge au maximum), lui reprochant son trop grand professionnalisme dénué de tout sentiment, ses hésitations, ses mensonges, ses propositions inutiles, parce que la mort est inéluctable, mais qui soigne parce qu'il faut soigner. Le malade, lui, participe bon gré mal gré à tous ces traitements pénibles et douloureux, à toutes ces humiliations, parce qu' on ne sait jamais, ça peut peut-être marcher...  Tout en se sachant  très atteint, le malade refuse la mort, alors il lutte d'abord, il se bat, mais difficilement - car il sait, il a la conviction intime que c'est un combat perdu d'avance. Le temps passant, il ressent de la colère, de l'exaspération, du ressentiment et bien sûr, la peur atroce devant ce gouffre qui l'attend dont il ignore la véritable profondeur, mais dont il soupçonne l'horrible trou noir. Finalement il abandonne la lutte, regarde la mort en face, se rit d'elle et choisit de l'aborder à sa façon.

     "Dire la mort, c'est une chose impossible. Dire ce que c'est, ce qu'on ressent, ce qui arrive, ce à quoi on est en proie, on ne sait pas. C'est une tentative vouée à l'échec, une illusion tragique;
      La mort est ce qu'il y a de plus probable, de plus inévitable et c'est cependant la chose la moins facile à recevoir, à admettre.
"

    Cette œuvre publiée en 2001 a reçu le prix Fémina. Philippe Besson décrit de façon sensible toutes les étapes de la maladie par laquelle passe le malade. Intéressant et réaliste.

 

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Rédigé par Alicia

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Publié le 30 Novembre 2008

                                                                                                     Eliette Abécassis

    Lui, c'est un clandestin qui vit la peur au ventre, la peur d'être pris, emprisonné, expulsé.

    Elle, est chargée de mission auprès du préfet. Son travail? Régler le problème des étrangers, c'est à dire les déloger de tous les lieux où ils sont indésirables.

    Elle et lui se rencontrent dans le train, puis sur le quai de la gare, lui, fuyant la police, elle, lui portant secours et assistance sans trop savoir pourquoi. Ils se plaisent...

    " Elle en avait vu, des étrangers, depuis qu'elle exerçait ce métier. ils cherchaient la liberté à tout prix, prêts à mourir pour elle, électrocutés, écrasés, asphyxiés...

   " Il a sursauté en voyant le contrôleur devant lui. Son cœur s'est mis à battre plus vite."

     Ce que j'en pense: Tout en ne m'ayant pas déplu, cet ouvrage, ne m'a pas enthousiasmée. L'auteur s'étend davantage sur l'idylle du couple que sur le problème de la clandestinité, qu'elle ne développe pas assez à mon goût..

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Rédigé par Alicia

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