Publié le 7 Juillet 2008
Victor Hugo
Un pauvre ouvrier intelligent et bon, pressé par la faim, vole pour subvenir aux besoins de sa petite famille. Aussitôt, il est mis en prison. Là, dans cet enfer tragique, il rencontre Albin, un jeune détenu avec lequel il se lie d'amitié. Mais le directeur de la prison, homme borné, poussé par la jalousie, à cause de l'aura, qu'exerce sur ses compagnons Claude Gueux, regarde cette amitié d'un mauvais œil et décide, sans raison valable, de séparer les deux hommes. Exaspéré par cet acte gratuit et méchant de la part d'un homme auquel il n'a fait aucun mal, Claude Gueux décide de le tuer.
Dans cette triste histoire, Victor Hugo souligne, que le prisonnier, même s'il se conduit bien, n'est plus rien, il est traité comme un chien que l'on tutoie dédaigneusement et auquel on ne reconnait aucun avenir, ce qui explique le comportement odieux du directeur de la prison.
Victor Hugo démontre aussi, le bien-fondé de l'éducation qui permet au peuple de se prendre en mains et la nécessité d'une instruction religieuse, cette dernière étant porteuse d'espérance. Il établit également que bien que chaque individu reste responsable de ses actes, la société, elle, garde une responsabilité de ce qui se passe en son sein.
Extraits
"Donnez au peuple qui travaille et qui souffre, donnez au peuple pour qui ce monde-ci est mauvais, la croyance à un meilleur monde fait pour lui. Il sera tranquille, il sera patient. La patience est faite d'espérance.
" Donc ensemencez les villages d'évangiles. Une bible par cabane. Que chaque livre et chaque champ produisent à eux deux un travailleur moral"